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Travail collaboratif : la clé du succès

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Notre manière de travailler au quotidien est en pleine transformation. Les entreprises évoluent, la technologie progresse, et le travail collaboratif est aujourd’hui sur le devant de la scène. Le professeur Ulrich Weinberg, directeur de la School of Design Thinking du Hasso-Plattner-Institute, a été le fer de lance de ce mouvement qui accorde davantage de valeur à la contribution de groupe plutôt qu’à la compétition entre les individus, que ce soit en entreprise ou ailleurs. Ulrich Weinberg a révélé à Staples Business Advantage les caractéristiques du travail collaboratif et les raisons de son importance.

The end of Brockhaus Thinking

Lors d’une conférence Ted X, le professeur Weinberg a présenté le concept de « Brockhaus Thinking » (pensée Brockhaus). Cette métaphore de sa création a pour but d’illustrer la pensée linéaire qui prédomine dans la majorité des organisations contemporaines.

« Brockhaus » fait référence à une encyclopédie célèbre en Allemagne et qui en 2014, après 200 ans d’existence, a dû mettre fin à sa production. Ses éditeurs ont laissé passé l’opportunité de l’adapter au format numérique et ses volumes n’ont jamais été convertis pour les médias modernes que de très nombreux lecteurs privilégient aujourd’hui. Ulrich Weinberg utilise l’image de cette encyclopédie pour illustrer le modèle de pensée linéaire au sein duquel l’information est présentée de manière logique, de A à Z. Les volumes de l’encyclopédie ne contiennent qu’une quantité limitée d’informations. N’ayant pas été adaptés à l’ère numérique, ils sont devenus obsolètes. 

Ulrich Weinberg explique que « c’est la manière la plus simple que j’ai trouvée pour décrire le changement de paradigme de l’époque analogique, linéaire et isolée, vers la nouvelle pensée numérique, connectée et représentative du Network Thinking [pensée en réseau] »

Il admet cependant que si l’idée de cette évolution semble simple, il reste beaucoup de chemin à parcourir, car « nous vivons dans un monde défini par ce type de structures [linéaires] ». 

Selon lui, c’est dès notre plus jeune âge que les structures qui encadrent la « pensée linéaire » nous sont imposées par le biais du système scolaire. Car c’est à l’école que l’on apprend la compétition plutôt que la coopération. Pour Ulrich Weinberg, « nous ne sommes pas préparés à vivre dans un environnement collaboratif, mais plutôt à évoluer dans un environnement hautement compétitif ».

De nombreux lieux de travail mettent l’accent sur la « compétition individuelle », et cela transparaît clairement dès notre plus jeune âge. Ulrich Weinberg estime que l’école est le lieu où la « pensée Brockaus prend forme ». Selon lui, on y privilégie un regard sur le monde trop individualisé.
 

« À l’école, nous ne sommes pas formés à nous mélanger [...] mais plutôt à être évalués individuellement. Dès l’entrée à l’école primaire, les enfants apprennent à considérer leurs camarades comme des adversaires : il faut qu’ils soient meilleurs que les autres enfants. L’apprentissage de tous les enfants se fait selon le même schéma, et il ne s’agit pas d’un schéma collaboratif, mais compétitif. » 

 

C’est de cette manière que nous adoptons la pensée Brockhaus, et il peut être difficile de changer de manière de penser une fois adulte. Comme l’explique Ulrich Weinberg, « le problème dans le monde réel, le monde connecté dans lequel nous vivons actuellement, est que ce type de pensée est obsolète »

Il semblerait que les limites de la pensée Brockhaus doivent être dépassées pour permettre aux entreprises d’innover et de progresser. Dans le cadre de ce processus, le travail en équipe est essentiel et de plus en plus d’organisations cherchent à l’intégrer au quotidien. Pour le professeur, cette tâche se trouverait considérablement simplifiée pour les entreprises si les étudiants finissaient leurs études en ayant acquis la notion de « réseau, de réunir les individus ». À l’avenir, la clé du succès résidera dans le collectif, ce qui explique que la pensée en réseau devrait devenir incontournable. 

 

Travail collaboratif et pensée en réseau

Notre environnement devient de plus en plus complexe, ce qui nécessite d’adopter un mode de pensée hors des sentiers battus. Il semble logique que face à un problème à résoudre, une personne seule soit moins efficace et productive qu’un groupe pour discerner plusieurs voies et solutions possibles. C’est sur cette idée que repose la pensée en réseau. Ulrich Weinberg pense que pour favoriser la créativité chez les gens et parvenir à de nouvelles solutions à des problèmes complexes, il est nécessaire d’adopter des approches plus inclusives et moins individualisées.  

Le modèle de la pensée en réseau qu’il présente possède trois points clés : 

1. Des équipes multidisciplinaires – intégrer des personnes d’autres équipes ou d’autres départements pour diversifier les sources d’idées. 

2. L’approche doit être itérative – il ne s’agit pas de résoudre un problème en ligne droite, en passant par des points de A à Z. Les différentes étapes doivent pouvoir être répétées autant de fois que nécessaire, jusqu’à l’obtention de résultats satisfaisants.

3. Travailler dans des espaces modulables – l’environnement de travail est un facteur d’influence considérable. L’environnement doit favoriser le travail collaboratif. 

La pensée en réseau encourage les individus à travailler avec leurs collègues plutôt qu’à côté d’eux. Lorsque cette approche combinée dispose des moyens nécessaires et est bien mise en place, elle peut se révéler particulièrement fructueuse pour les entreprises. La pensée en réseau met l’accent sur l’importance de s’éloigner des méthodologies classiques et linéaires, et d’adopter les méthodes modernes qui encouragent une plus grande participation et la collaboration entre les individus. 

La pensée en réseau peut être mise en place dans n’importe quelle entreprise par le biais de ces trois étapes. Dans le cadre de projets, de conceptualisation ou de résolution de problèmes, il convient de réunir des personnes issues de disciplines différentes. Cela permet d’élargir les perspectives du projet et d’obtenir une multitude de solutions ou d’idées uniques. Il faut encourager ces équipes à ne pas considérer la résolution de problème ou la conceptualisation de nouvelles idées comme un processus logique et linéaire allant de A à Z. Leur donner la liberté de répéter certaines étapes du processus les aidera à collecter de précieuses informations qu’elles pourront incorporer dans les idées centrales lors des étapes suivantes. Enfin, il convient de s’assurer que leur environnement de travail est équipé pour accueillir ce processus de réflexion de groupe. Bureaux permettant de travailler en petits groupes, flip charts, tableaux blancs et Post-it® Notes sont des exemples d’équipement pouvant favoriser l’émergence d’un grand nombre d’idées. 

Afin de s’adapter aux exigences contemporaines, les organisations entreprennent des changements qui s’étendent au-delà des processus. Dans certains cas, ce sont les structures organisationnelles qui sont adaptées à un mode de travail plus inclusif. Ulrich Weinberg considère que le concept de hiérarchie a besoin d’évoluer radicalement.
 

« Quel type de leadership convient à un environnement où les liens, les échanges, l’ouverture et la collaboration sont prioritaires sur la compétition ? Les équipes qui s’organisent de manière autonome n’ont pas besoin d’une structure hiérarchique forte car elles sont capables de faire beaucoup par leurs propres moyens. […] Les structures actuelles nous empêchent en réalité de trouver de bonnes solutions aux problèmes complexes. Aujourd’hui, nous nous contentons d’essayer de résoudre des problèmes complexes sans utiliser toutes les ressources mentales de nos équipes [...]. Nous devons leur permettre et leur donner les moyens de mobiliser leurs compétences d’une nouvelle manière. » 

 

Lors d’un récent voyage en Chine pour rencontrer le CEO de Haier, l’une des plus grandes entreprises d’électroménager au monde, Ulrich Weinberg a gagné un aperçu du type de structures collaboratives que les entreprises pourraient adopter à l’avenir. Après avoir lu le livre du professeur Weinberg sur la pensée en réseau, le CEO a entrepris de profonds changements dans son entreprise :
 

« Il dirige 70 000 personnes et réarrange toute la structure de l’entreprise pour en faire un écosystème de microentreprises. Il permet à ses employés d’être des entrepreneurs au sein de leur entreprise, et je partage complètement son avis, il s’agit sans doute de la meilleure structure possible pour les grandes organisations [...] je parle de changements radicaux, d’approches radicales que je considère être requises de manière urgente. » 

 

L’importance des espaces de travail collaboratif

La conception physique d’un environnement de travail peut fortement faciliter un mode de pensée productif et innovant. Les espaces de bureaux classiques dans lesquels nous travaillons ont besoin d’être adaptés aux nouvelles méthodes de travail collaboratif.

Ulrich Weinberg vante les mérites des espaces de travail variables. Il explique comment il a redéfini les paramètres des espaces de travail pour ses propres besoins en matière de travail collaboratif. La conception des espaces « We Q » a été déterminante pour passer d’environnements centrés sur l’individu à des environnements qui favorisent la réflexion en groupe.

« Nous avons conçu les espaces “We Q” à la School of Design Thinking, et non pas “IQ” qui représente l’intelligence d’un individu sur le modèle du “I” (je), car nous nous concentrons sur les qualités du “we” (nous). Nous avons dû réorganiser les espaces […] les environnements de travail doivent être réorganisés et nous encourageons les entreprises à le faire. » 

 

Le professeur Weinberg a été confronté à un véritable manque d’équipement pour ses propres besoins de travail en équipe. Il ne disposait d’aucun meuble permettant à des groupes de quatre à cinq personnes de travailler de manière collaborative, et les espaces n’étaient pas équipés pour favoriser le processus de conceptualisation d’idées en groupe. Il a ainsi été jusqu’à concevoir ses propres meubles pour répondre aux critères de petites « tables de collaboration » utilisées par de petits groupes. Dans le cadre de la pensée en réseau, le succès est fortement influencé par l’environnement physique. L’environnement doit faciliter le processus de pensée dynamique.

 

L’importance de la collaboration

Les bénéfices du travail collaboratif sont remarquables. Il renforce la productivité et l’efficacité, et favorise le travail d’équipe et la communication. En supprimant l’élément de compétition qui est ancré en nous dans le contexte du travail individuel, on découvre que le travail en groupe peut produire d’excellents résultats. Aujourd’hui, le fait d’être connecté tient une part centrale dans tout ce que nous faisons, notamment avec les progrès de la technologie et des réseaux sociaux, et il serait logique que cela influence notre manière de travailler et d’interagir. En suivant les trois étapes du modèle de pensée en réseau, les entreprises commenceront à voir un changement positif dans leurs processus quotidiens, et dans les résultats. Changer les membres des groupes, donner la liberté de travailler par processus itératifs, faciliter la collaboration par un équipement adapté et des espaces de travail variables : voici des idées simples à mettre en œuvre et qui peuvent avoir une grande influence sur le fonctionnement global d’une entreprise. 

La pensée en réseau représente un effort commun entre l’entreprise qui rend cette méthode de travail possible et les membres des groupes qui accomplissent le travail. Comme le dit Ulrich Weinberg :
 

« Nous encourageons les gens à unir leurs forces, à créer des passerelles entre les différents départements et à monter de petites équipes interfonctionnelles qui peuvent agir plus rapidement que les grands départements [...] cela crée de nombreuses opportunités inédites. » 

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